La qualité de l’air

La qualité de l’air que nous respirons peut avoir des effets sur la santé et le bien-être, depuis la simple gêne (olfactive, somnolence, irritation des yeux et de la peau, etc.) jusqu’à l’apparition ou l’aggravation de pathologies aigües ou chroniques : allergies respiratoires, asthme, cancer, intoxication mortelle ou invalidante, etc. La surveillance de l’air que l’on respire se fait à trois niveaux : à l’extérieur, dans les bâtiments publics recevant du public et à la maison. Dans son quotidien on peut agir sur son air intérieur par des gestes simples à mettre en œuvre.

L’air extérieur :
Lardy n’est quasiment pas impactée par la pollution de l’air extérieur. Cependant, deux associations indépendantes vous renseignent sur sa qualité en Ile-de-France :

A Lardy, les taux de dioxyde d’azote et les microparticules sont en-dessous des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

L’air intérieur des établissements accueillant des enfants : La loi du 12 juillet 2010 oblige les propriétaires à mettre en œuvre un plan d’action de prévention pour éviter les polluants que sont le formaldéhyde, le benzène, et le dioxyde de carbone.
A Lardy, les moyens d’aération sont évalués tous les ans, des mesures du formaldéhyde et du dioxyde de carbone sont faites régulièrement et des mesures préventives sont prises telles qu’une attention au mobilier acheté, à son entreposage dans une pièce aérée avant qu’il ne serve, l’aération des pièces pendant que le personnel d’entretien intervient…

L’air intérieur de la maison : L’air que l’on y respire peut-être de moins bonne qualité que l’air extérieur, parfois très nettement car à l’air extérieur (parfois pollué) qui pénètre dans le logement s’ajoutent les polluants spécifiques de l’air intérieur.

Il est d’abord conseillé de bien observer ce qui se passe chez soi : apparition de moisissures, odeurs inhabituelles, signes d’infiltration, fenêtres qui s’ouvrent mal…
Ensuite, il faut évacuer les polluants de la maison en ouvrant ses fenêtres 5 à 10 minutes par jour même en hiver.

Extrait du site de l’Ademe – Ces polluants qui s’accumulent dans nos intérieurs :

  • Les composés organiques volatils (COV) émis par les bois traités : les colles, les peintures, les produits d’entretien et de nettoyage, les désodorisants, les parfums… On a souvent envie d’utiliser des produits qui sentent bon mais on n’imagine pas qu’ils émettent beaucoup de COV et polluent l’air intérieur.
  • Les composés organiques semi-volatils ou COSV présents dans les revêtements, les plastifiants, les produits de traitements du bois, les biocides, les retardateurs de flamme, etc.
  • La fumée de tabac, les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les pesticides (insecticides et fongicides).
  • Les agents infectieux (bactéries comme les légionnelles, virus, toxines) apportés par les habitants du logement (en cas de maladie contagieuse).
  • Les allergènes émis par les moisissures, les animaux domestiques, les plantes, les insectes (blattes) et les acariens. Leur prolifération est favorisée par l’humidité et la chaleur.

De nombreuses solutions existent pour limiter ces polluants et assainir l’air de sa maison. Pour les découvrir, consultez le guide de l’ADEME « Un air sain chez soi »

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