Le bio au restaurant scolaire

Le restaurant, géré par la CCEJR, propose aux 600 convives des écoles et du centre de loisirs de Lardy, des repas composés à 50% de produits issus de l’agriculture biologique d’origine française.

Depuis 2019, la société Yvelines Restauration fournit, en liaison froide, l’ensemble des restaurants scolaires de la communauté de communes.

Le cahier des charges imposé par la CCEJR comprend plusieurs clauses en faveur du développement durable :

  • Un repas est composé de 2 composantes bio choisies parmi les fruits, crudités, légumes ou accompagnements du plat, et les produits laitiers.
  • Les produits labellisés concernent au moins 1 composante par repas, soit pour la viande (label rouge ou équivalent), le poisson (pêche durable MSC…), et pour une proportion de fromage à définir (AOP, AOC).

En outre, la Communauté de Communes exige du titulaire :

  • Le respect de la saisonnalité
  • Le non-recours aux produits ultra-transformés
  • Le recours à un approvisionnement local à hauteur de 20 à 30% des composantes, appelé à progresser sur la durée du marché,
  • Une part des achats en circuits courts, c’est-à-dire quand on ne compte pas plus d’un intermédiaire entre le producteur et l’acheteur.

Les menus journaliers ont 4 composantes ; seules la 1ère (entrée) ou la 4è composante (fromage, laitage ou yaourt) peuvent être exclues selon l’avis de la diététicienne et en fonction du menu. Le pain est fourni par les boulangeries locales, parmi lesquelles le Pain de Pierre une fois par semaine (pain issu de farines Demeter).

Un repas végétarien est servi une fois par semaine, soit une combinaison de céréales et de légumineuses pour apporter les protéines nécessaires au besoin nutritionnel.

Tous les éléments le nécessitant sont conditionnés en contenants recyclables.
La composition des barquettes réchauffées doit être conforme aux prescriptions de la loi EGALim.

Enfin, après avoir mangé, les convives font le tri des déchets organiques – les restes de repas sont transportés à Etampes dans l’usine de méthanisation Bionerval qui les valorise -, des emballages recyclables (barquettes, sachets…) et des déchets non recyclables (serviettes en papier…).

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